Les opérations de recherche dans la mine souterraine de zinc de Perkoa située dans la province du Sanguié dans le Centre-ouest du Burkina Faso, ont permis de retrouver samedi, deux autres corps sans vie, portant à six le nombre de morts, a annoncé dans la soirée de samedi le gouvernement burkinabè dans un communiqué.
Cette découverte porte à six le nombre total de corps retrouvés suite à l’inondation de la mine le 16 avril dernier, précise le communiqué.
Le 24 mai dernier, les corps de quatre mineurs avaient été retrouvés au niveau 580 de la galerie souterraine de la mine.
Au total, huit mineurs ont été portés disparus suite à la survenue du drame après une forte pluie dans la localité.
Le gouvernement burkinabè a assuré que les opérations de recherche se poursuivent afin de retrouver les deux autres mineurs restants.
Le gouvernement avait déclaré que les huit mineurs dont six Burkinabè, un Tanzanien et un Zambien, n’avaient pas été retrouvés dans la chambre de refuge où ils étaient censés s’abriter en cas d’inondation.
Le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) avait dénoncé la lenteur teintée de négligence (de la part de la mine et du gouvernement) dans le déploiement des opérations de secours et demande que les responsabilités dans ce drame soient clairement situées.
Détenue à 90 % par la société canadienne Trevali Mining Corporation et à 10 % par l’État, la mine de Perkoa est la seule mine de zinc du pays. Elle dispose d’une capacité de broyage de 2 000 tonnes par jour et a produit l’année dernière 316, 2 millions de livres de zinc à un coût de 1,05 dollar la livre.